mercredi 13 juin 2012

Conditions que Mgr Lefebvre a données jusqu'à sa mort pour pouvoir se rallier à la Rome actuelle


1. Un Pape parfaitement catholique (Lettre aux futurs évêques, 29 août 1987, Itinéraires 325 p 67). Ce n'est pas encore le cas de Benoît XVI, qui n'a pas renié les erreurs – voire hérésies – du professeurs Ratzinger, qui renouvelle le scandale d'Assise, ...

2. Que la hiérarchie actuelle recouronne Notre-Seigneur Jésus-Christ (Conférence à Flavigny, décembre 1988, Fideliter 68 p 16). C'est notre « vraie opposition fondamentale » avec le Vatican : la royauté sociale de NSJC (Sel de la Terre 8 p 12). Actuellement, aucun changement : le Vatican continue de prôner la séparation de l'Eglise et de l'Etat, le droit commun pour toutes les religions à égalité, ...

3. Que la hiérarchie actuelle reconnaisse et applique les encycliques contre les erreurs modernes d'avant Vatican II :
- libéralisme : Mirari vos de Grégoire XVI
- laïcisme : Quas primas de Pie XI
- liberté religieuse , faux oecuménisme : Mortalium animos de Pie XI ...
(Article « Je poserai mes conditions à une reprise éventuelles des colloques avec Rome », Fideliter 66, p 1 »)

4. Que Rome accepte à nouveau le serment anti-moderniste (ibid.) Et que l'on ne soit pas obligé de faire le serment de 1989, où le paragraphe 3 oblige le prêtre à adhérer au magistère conciliaire. En 2001, Rome n'exigeait que cette seule contrepartie à une reconnaissance canonique : que les prêtres de la FSSPX fassent ce serment. (voir Cor unum 68, p 1,2). Mgr Lefebvre a toujours dit que c'était impossible (Fideliter 70 p 16, 73 p 12, 79 p 4)

5. Pouvoir continuer à refuser et critiquer les innovations conciliaires ( Nouvelle messe, nouveau catéchisme, nouveau code de droit canon, ...) Même si cela peut se négocier en théorie (comme dans les statuts du Bon Pasteur), en pratique, c'est impossible une fois ralliés (expérience du même Institut du Bon Pasteur). Mgr Lefebvre y tenait : « S'ils nous demandent de ne plus condamner l'erreur, ils nous demandent par le fait même de ne plus dire la vérité. C'est impossible. Cela se tient. » (COSPEC 3 novembre 1987). Cette leçon
s'est toujours vérifiée depuis 1988 : « Après le ralliement, la liberté de critique est perdue » (Fideliter 80 p 5, 75 p 18, 79 p 3, 86 p 7)

NB Liste non exhaustive, par souci de brièveté...

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