mercredi 13 juin 2012

Catholiques réfractaires : nous ne signerons pas.

L'ouverture de ce blog est faite pour donner la parole à ceux, qui, sans compromission, veulent continuer le combat de Mgr Lefebvre.

Nous voulons dire à SE Mgr Fellay, avec tout le respect que nous devons donner au supérieur général de la FSSPX, que nous n'accepterons pas et que nous n'accepterons jamais les phrases ambiguës, la conditionnement de notre apostolat au bon vouloir d'évêques anti-catholiques, et la relativisation de la nocivité du Concile Vatican II.

Le bien commun de l'Eglise passe aujourd'hui par l'unité de la FSSPX, seule à même de maintenir la Foi et de protéger l’expansion de la tradition par son indépendance vis à vis des progressistes, et non pas par l'éclatement de la FSSPX au seul but de vouloir à tout prix une reconnaissance, reniant par le fait même les multiples engagements en la matière.

Si Rome veut reconnaître la FSSPX, très bien, qu'elle le fasse sans aucune condition.

Nous ne signerons pas.

4 commentaires:

  1. Je n'avais pas vu les messages plus anciens.

    Le problème des blogs, c'est qu'il n'y a pas de fil actif.
    Ce qui est au fond, reste au fond.

    Je ne m'étais pas avisée non plus de la colonne de droite...

    Bref, un blog, si on le suis régulièrement, on finit par le découvrir à fond.

    En tout cas, je m'inscris volontiers dans votre définition ci-dessus:

    "Catholiques réfractaires : nous ne signerons pas.
    (...)ceux, qui, sans compromission, veulent continuer le combat de Mgr Lefebvre.

    Nous voulons dire à SE Mgr Fellay, avec tout le respect que nous devons donner au supérieur général de la FSSPX, que nous n'accepterons pas et que nous n'accepterons jamais les phrases ambiguës, la conditionnement de notre apostolat au bon vouloir d'évêques anti-catholiques, et la relativisation de la nocivité du Concile Vatican II.

    Le bien commun de l'Eglise passe aujourd'hui par l'unité de la FSSPX, seule à même de maintenir la Foi et de protéger l’expansion de la tradition par son indépendance vis à vis des progressistes, et non pas par l'éclatement de la FSSPX au seul but de vouloir à tout prix une reconnaissance, reniant par le fait même les multiples engagements en la matière.

    Gentiloup

    Si Rome veut reconnaître la FSSPX, très bien, qu'elle le fasse sans aucune condition.

    Nous ne signerons pas."

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    1. C'est bien :la relativisation du concile- Et donc ce qui suit: la liberté religieuse, la collégialité, on accepte donc, et il faudra bien y venir,que soit fait de la messe un repas, un souvenir à la mémoire du Christ, comme les protestants, et à leur intention, on accepte de reconnaître que les juifs n'ont pas de responsabilité dans la mise à mort du Seigneur (le pape le dit) nous irons , et se sera notre droit, à la messe le samedi, pour être tranquilles le dimanche....Non pas? nos statuts nous protégerons? et bien nous verrons, dans une petite ville de Suisse le prêtre, de la fraternité, a déjà dit à ses fidèles qu'en cas d'impossibilité majeure le dimanche ils pourraient se rendre à la messe le samedi! on arrivera à tout avaler et ça ira très vite, certains parlent aussi du nouveau droit canon...

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  2. Merci pour votre blog.

    La FSSPX exerce son apostolat selon le principe de la juridiction de suppléance qui lui est accordée par l'Eglise du fait de la sollicitation des fidèles se retrouvant dans une situation de "nécessité". C'est donc la moindre des choses que ces fidèles, dont je suis bien que n'appartenant pas à la FSSPX (car ni prêtre, ni membre du tiers-ordre), soient informés des orientations prises.

    Il ne s'agit pas de faire de la "démocratie" : je me suis astreint depuis 20 ans que j'ai quitté l'église conciliaire à "obéir" en toutes circonstances aux directives de la FSSPX (pour exercer un surplus de cette vertu dont nous avons tant besoin alors que les circonstances nous obligent à "désobéir" aux autorités romaines du fait du danger qu'elles font peser sur la foi de nos familles) même dans les petites choses quand cela heurtait ma volonté propre. Mais dans un domaine si grave qui est encore une fois le risque de perdre la foi, mon devoir d'état (et les grâces qui vont avec) de chef de famille est aussi grand que celui de Mgr Fellay vis à vis de la Fraternité...

    Pourquoi aurions-nous eu raison d'apporter notre soutien à la FSSPX jusqu'à ce jour en "désobéissant" aux évêques et au Pape, et tout à coup, pour le même objet (le péril pour notre foi et celle de nos familles) n’aurions-nous qu'à suivre sans nous poser de question?

    Merci donc de l'éclairage qu'apporte votre blog et qui permet à chacun de voir si les choses ont réellement changé ou non au sein de l'église conciliaire. Etat de nécessité ou pas aujourd'hui? Ce n'est pas l'affaire que des dirigeants de la FSSPX, mais de chaque fidèle.

    Pour le reste, je partage l'analyse de Mgr Fellay : ces temps de crise sont dangereux car ils nous obligent à désobéir formellement, et l'obéissance étant une vertu le fait de ne pas la pratiquer peut conduire à son affaiblissement (et donc à nous tourner vers une sorte de « petite église »). Redoublons donc d'efforts en ce domaine, pour "compenser" pourrait-on dire (il y a tellement d'occasions dans la vie de renoncer à sa volonté propre), mais gardons à l'esprit que ce n'est qu'une vertu et l'excès contraire, qui nous conduirait à mettre notre foi en danger en nous mettant sous la coupe des concilaires) est aussi peccamineux…

    Nous sommes sur la ligne de crête, ne tombons ni d’un côté ni de l’autre. Avec confiance : la croisade du Rosaire semble porter ses fruits d’après les dernières déclarations du second assistant du supérieur général (peut-être pas dans le sens attendu par les plus « accordistes » !).

    Merci encore et que la Sainte Vierge nous conduise sur cette voie étroite.

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